Meulières de Claix (Charente) – Observatoires photographiques du paysage

Série n°06 sur 13 : Pointe de Roullet

Objectif : Suivi paysager du versant exposé sud de la combe depuis le versant opposé (entrée de combe).

Commentaires : Cette vallée sèche, appelée localement « combe », offre des conditions d’observation paysagère de grande qualité. Ainsi, en arrière-plan se dessine la silhouette blanche du clocher de l’église de Roullet, véritable repère sur le territoire. En contrebas, hors site d’intervention du Conservatoire, on constate la simplification parcellaire (fusion des deux parcelles à gauche) puis culturale (une seule culture) du fond de combe voué à l’agriculture conventionnelle. Au premier plan, les pins se développent très lentement, repoussant d’autant leur date d’exploitation.

Cet observatoire s’intéresse également à la reconquête végétale du versant opposé suite aux travaux de clôture interdisant l’accès aux véhicules motorisés (4×4). Ce coteau présente un bon état de conservation écologique en raison des travaux réguliers des pelouses sèches à genévriers, habitat communautaire ayant motivé l’intervention du Conservatoire (opérateur puis animateur du site N2000 « Chaumes du Vignac et de Clérignac »).

Non perceptible dans la série-et pour cause- un projet d’implantation d’une antenne-relais a pu être écarté, elle devait se situer sur le rebord du plateau, à côté de la table de lecture de paysage qui accompagne le sentier de découverte du site.

 

Série n°11 sur 13 : Fosse d’extraction

Objectif : Suivi de la dynamique de recolonisation végétale très lente et de l’évolution de l’ambiance paysagère de cette partie du site, à forte valeur historique (ancienne activité d’extraction de pierres de meules).

Commentaires : (en construction)

Ce secteur est confié à un agriculteur-éleveur, localement implanté. En lien étroit avec nos préconisations initiales du document d’objectif (DOCOB, sorte de feuille de route d’un site Natura 2000), les parcelles sont gérées par pâturage. Ce dernier s’opère de manière extensive. Ainsi, un âne et quelques chevaux maintiennent ouvert ce vaste espace remarquable pour ses ambiances (découverte successive des nombreuses fosses disséminées sur le plateau) et pour sa flore et sa faune associées.

La résultante de cette gestion est satisfaisante même si la mise en place d’un troupeau ovin aurait été idéale, les moutons ne refusant de brouter que très peu d’espèces végétales. En effet, ce type de « chargement » semblait mieux adapté aux jeunes repousses de ligneux qui s’illustrent ici. Mais la proximité d’un hameau habité et de chiens errants est problématique, aussi cette dernière solution a-t-elle été durablement écartée au profit des ânes et chevaux. Ces derniers font d’ailleurs un clin d’œil historique à l’ancienne activité minière du secteur, à une époque où la traction animale était d’usage.